Une photo à l'étude

Publié le par MONDEBLEU

Photo mi air mi eau
David Doubilet. Bahamas,

Matériel :

L'utilisation d'un grand angle – grand dome est nécéssaire pour réaliser ce type de photo.
Il existe pourtant des objectifs permettant de photographier sur 180°. Ces objectifs s'appellent des fish-eyes et fournissent une perspective circulaire, c'est-à-dire que l'image qu'ils enregistrent sans déformation est celle de l'intérieur d'une sphère.
Avec ces objectifs, les images d'objets plans sont fortement déformés, les lignes droites étant incurvées vers l'extérieur. En contrepartie, la plupart des fish-eyes offrent un angle de visée de 180° dans la diagonale de l'image, et environ 150 ° sur le grand bord, alors que d'autres fournissent une image circulaire couvrant 180° dans toutes les directions.
En la matière il existe une assez bonne référence : l'objectif Tokina 10-17 mm fisheye DX f/3,5-4,5 monture Canon (angle de vue de 180 à 100°) est l'arme absolue et vous offre la possibilité de zoomer en plus de l'avantage d'être un grand angle.

Le SIGMA Objectif Fisheye 4.5mm F2.8 EX DC CIRCULAR FISHEYE HSM - Monture Nikon fait aussi parti des leaders du marché en ce moment par son rapport qualité/ prix . Son ouverture permet de photographier en faible lumière.

Le cadrage :

Les meilleures chances de réussite sont avec une mer d'huile car la moindre vaguelette va perturber le cadrage. Le rendu sera meilleur pour 1/3 air et 2/3 eau.


Composition :

Elle n'est pas très compliquée, mais nécessite de bonnes conditions climatiques pour affiner le cadrage encore et encore.
On conseil souvent de photographier dos au soleil pour empêcher le contre jour.
Dans le cas présent, le photographe opte pour une prise de vue face au soleil, pas évident !
La quantité de lumière qui entre est importante, alors minimisez l'ouverture, entre autre cela vous permet d'augmenter la profondeur de champ et les détails de la scène apparaîtront plus clairement (f/16 – f/22).
Le flash est positionné en latéral des sujets (les raies) pour éviter à la fois l'éclairage des particules dans l'eau (sable en suspension, algues....) et qu'ils apparaissent en contre jour.
Encore une fois, la mise au point se fait sur le sujet en premier plan (les raies), pour garder le cadrage, une des solutions consiste à activer les différentes zones de mise au point qui tout en gardant le sujet bien cadré, vous permet de faire la MAP à droite/gauche/haut/bas pour les appareils réflex numériques dotés de la technologie.
Ce type de photo trouve un sens dans des eaux peu profondes car on peut jouer autant sur la composition de la partie immergée que celle en surface.


Défaut du grand angle :

Grâce à ces lentilles, le photographe peut photographier une scène plus grande, en contre partie le défaut principal du grand angle est la distorsion optique de l'image qu'il engendre (effet sphérique). Pour la modique somme de 1500 Eur, des boîtiers haut de gamme vous offre la possibilité de corriger ce défaut en cliquant sur un simple bouton ! C'est beau la technologie, mais chère !
Vous l'aurez bien compris, l'œil du photographe et son approche de l'environnement restent des déterminants immuables. C'est sans doute ce qui rend accessible la photographie au plus grand nombre.

Publié dans Conseils

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article