Le shark feeding
Le Shark feeding consiste à plonger en groupe, le guide de palanquée attire les requins avec de la viande, des poissons ou sang, et les plongeurs autour font des photos, souvenir éphémère d'une rencontre exceptionnelle.
C'est durant les année 80 que sont apparus les premiers « feeding » ; en Polynésie en premier lieu, où les plongeurs s'aperçurent en o
bservant les pêcheurs locaux qu'il était tout à fait possible de nourrir certaines espèces en leur proposant du poisson. L'aventure présenta bien vite un intérêt économique, car, la peur du requin se dissipant d'année en année, les touristes - plongeurs furent de plus en plus nombreux à vouloir partager le « grand frisson ». Après les Requins pointes noires dans le lagon, ce furent ensuite les Requins gris de récifs près de la barrière, et même les impressionnants Requins citron qui prirent part à la fête.
Aux Caraïbes, le feeding commença un peu plus tard, quand les plongeurs du cru, qui avaient pour habitudes de nourrir des petits poissons durant les plongées, durent bien vite composer avec de beaux Requins gris et des Requins nourrice, qui voulaient prendre part au festin.
Les Bahamas sont l'un des rares endroits au monde où des hommes peuvent être en interaction avec des requins. Ici le sharks feeding attirent des mill
iers de touristes tous les ans et contribuent pour près de 192 millions d'euros à l'économie des Bahamas.
Dans les eaux tempérées de Californie, des séances de nourrissage de Requins peau bleue furent aussi organisées avec succès pour les besoins de tournages de scènes choc de documentaires.
Le nourrissage d'animaux sauvages tels que les requins ne s'improvise pas.
Cela demande une certaine expérience, une bonne dose de sang froid et une parfaite connaissance des espèces rencontrées. Il suffit pour s'en convaincre de noter que bon nombre des plongeurs rompus à cet exercice n'ont eu à un moment ou à un autre une expérience traumatisante, qui fort heureusement se termine souvent pas trop mal. Ce fut le cas pour Hermar Wolksman aux Maldives, ainsi que pour Mickaël de Grey en Afrique du Sud. La célèbre plongeuse Valéry Taylor fit admirer une fois de plus son courage face aux squales, mais elle en sortit cette fois quand même avec une belle estafilade à la jambe, qui ne causa heureusement qu'une grande frayeur.
Cette pratique représente, pour les régions touristiques qui savent l'utiliser, à la fois une manne financière providentielle et l'accès à la connaissance de formidables créatures tels que les requins. Mais la pratique du feeding est aujourd'hui controversée et de fait remise en question, ainsi, nombreux sont les pays à l'interdire.
En effet, certains pays, dont Hawaï, envisagent sérieusement de réduire voir d'interdire le Shark Feeding.
Le 5 Octobre 2006 s'est tenue une réunion à Honolulu avec les acteurs locaux de la plongée. Une proposition d'interdiction du Shark Feeding jusqu'à 200 miles autour de l'île a été faite. Cette activité est déjà illégale à Hawaï, mais la zone d'interdiction n'était que de 3 miles, il était facile de l'outrepasser.
Le Shark Feeding est aussi interdit aux îles Caymans, aux Maldives, en Mer Rouge et dans d'autres pays. Des études ont montré que cette activité modifiait dangereusement le comportement des requins et que dans les zones où elle était pratiquée, le nombre de nageurs, plongeurs ou surfeurs attaqués allait grandissant.
Personnellement, je suis de ceux qui pensent que le shark feeding, par cette frénésie alimentaire, modifie le comportement naturel des requins et préfère donc les rencontrer dans leur environnement. A savoir que ce sont certains clubs de plongée locaux qui entretiennent ces habitudes alimentaires dans le seul but d'appâter les touristes plus avides de sensations que de connaissance en la matière. Cette frénésie ne peut qu'engendrer une recrudescence des attaques vis-à-vis des baigneurs, chasseurs sous marins, ou encore plongeurs. De plus cette pratique ne perturberait elle pas l'éco-système local ? Des recherches en ce sens seraient les bienvenues et permettraient de faire taire les mauvaises langues qui parlent du shark feeding comme Une des méthodes qui pourrait permettre le repeuplement de zones stériles en mer.
Alors, POUR ou CONTRE le Sharks Feeding ? Exprimez vous :-)
Source :
kpua
C'est durant les année 80 que sont apparus les premiers « feeding » ; en Polynésie en premier lieu, où les plongeurs s'aperçurent en o
bservant les pêcheurs locaux qu'il était tout à fait possible de nourrir certaines espèces en leur proposant du poisson. L'aventure présenta bien vite un intérêt économique, car, la peur du requin se dissipant d'année en année, les touristes - plongeurs furent de plus en plus nombreux à vouloir partager le « grand frisson ». Après les Requins pointes noires dans le lagon, ce furent ensuite les Requins gris de récifs près de la barrière, et même les impressionnants Requins citron qui prirent part à la fête.Aux Caraïbes, le feeding commença un peu plus tard, quand les plongeurs du cru, qui avaient pour habitudes de nourrir des petits poissons durant les plongées, durent bien vite composer avec de beaux Requins gris et des Requins nourrice, qui voulaient prendre part au festin.
Les Bahamas sont l'un des rares endroits au monde où des hommes peuvent être en interaction avec des requins. Ici le sharks feeding attirent des mill
iers de touristes tous les ans et contribuent pour près de 192 millions d'euros à l'économie des Bahamas.Dans les eaux tempérées de Californie, des séances de nourrissage de Requins peau bleue furent aussi organisées avec succès pour les besoins de tournages de scènes choc de documentaires.
Le nourrissage d'animaux sauvages tels que les requins ne s'improvise pas.
Cela demande une certaine expérience, une bonne dose de sang froid et une parfaite connaissance des espèces rencontrées. Il suffit pour s'en convaincre de noter que bon nombre des plongeurs rompus à cet exercice n'ont eu à un moment ou à un autre une expérience traumatisante, qui fort heureusement se termine souvent pas trop mal. Ce fut le cas pour Hermar Wolksman aux Maldives, ainsi que pour Mickaël de Grey en Afrique du Sud. La célèbre plongeuse Valéry Taylor fit admirer une fois de plus son courage face aux squales, mais elle en sortit cette fois quand même avec une belle estafilade à la jambe, qui ne causa heureusement qu'une grande frayeur.
Cette pratique représente, pour les régions touristiques qui savent l'utiliser, à la fois une manne financière providentielle et l'accès à la connaissance de formidables créatures tels que les requins. Mais la pratique du feeding est aujourd'hui controversée et de fait remise en question, ainsi, nombreux sont les pays à l'interdire.
En effet, certains pays, dont Hawaï, envisagent sérieusement de réduire voir d'interdire le Shark Feeding.
Le 5 Octobre 2006 s'est tenue une réunion à Honolulu avec les acteurs locaux de la plongée. Une proposition d'interdiction du Shark Feeding jusqu'à 200 miles autour de l'île a été faite. Cette activité est déjà illégale à Hawaï, mais la zone d'interdiction n'était que de 3 miles, il était facile de l'outrepasser.
Le Shark Feeding est aussi interdit aux îles Caymans, aux Maldives, en Mer Rouge et dans d'autres pays. Des études ont montré que cette activité modifiait dangereusement le comportement des requins et que dans les zones où elle était pratiquée, le nombre de nageurs, plongeurs ou surfeurs attaqués allait grandissant.
Personnellement, je suis de ceux qui pensent que le shark feeding, par cette frénésie alimentaire, modifie le comportement naturel des requins et préfère donc les rencontrer dans leur environnement. A savoir que ce sont certains clubs de plongée locaux qui entretiennent ces habitudes alimentaires dans le seul but d'appâter les touristes plus avides de sensations que de connaissance en la matière. Cette frénésie ne peut qu'engendrer une recrudescence des attaques vis-à-vis des baigneurs, chasseurs sous marins, ou encore plongeurs. De plus cette pratique ne perturberait elle pas l'éco-système local ? Des recherches en ce sens seraient les bienvenues et permettraient de faire taire les mauvaises langues qui parlent du shark feeding comme Une des méthodes qui pourrait permettre le repeuplement de zones stériles en mer.
Alors, POUR ou CONTRE le Sharks Feeding ? Exprimez vous :-)
Source :
kpua